L'EMBARRAS DU CHOIX
Plus ou moins comme tous les blogueurs, nous regardons régulièrement nos dernières photos et captures d'écran susceptibles d'être utilisées pour illustrer nos billets. Et - ça va sans dire - nous avons souvent l'embarras du choix.
Là, par exemple, on retrouve le "Roi des Trésors du Monde" du dernier Carnaval de Nice, désormais à sa 150ème édition :
Ce qui nous fait tout naturellement penser à un autre roi, moins fictif et fraîchement couronné, dont nous pourrions proposer plusieurs images tirées des innombrables reportages RAI et France Télévisions auxquels nous n'avons pas échappé. Mais, concernant cet événement historique, nous choisissons plutôt l'image d'une reine... de l'opéra : celle de la charmante Pretty Yende, cantatrice sud-africaine personnellement choisie par Charles III. Le jour du sacre du souverain britannique, somptueusement de jaune vêtue, elle a interprété le chant Sacred Fire dans l'abbaye de Westminster. Une prestation au caractère symbolique évident, puisque cette admirable artiste - aujourd'hui demandée par les plus célèbres opéras du monde - est née en 1985, alors que son pays vivait encore sous l'apartheid...
En matière d'universalisme musical, on pourrait également proposer la capture d'image des résultats du dernier European Song Contest. Elle atteste la victoire de Loreen, chanteuse suédoise dont les parents sont d'origine berbère marocaine, mais aussi la très honorable quatrième place de "notre" Marco Mengoni avec Due vite (entre nous soit dit, nous avons également apprécié la troisième place de l'Israélienne Noa Kirel avec son Unicorn porte-bonheur, par les temps qui courent on en a tellement besoin...) :
Mais après tant de glamour international, revenons chez nous les pieds bien sur terre... ou plutôt en haut d'une échelle. Faute d'évoquer d'autres artistes, notre dernière photo concerne en effet un remarquable artisanat : celui d'un "peintre en lettres" haut perché que nous avons récemment cueilli en train de réaliser - à la main, s'il vous plaît - une enseigne sur notre côte d'Azur. Mais oui, cela existe toujours et, finalement, peut nous rappeler une "vraie" performance artistique : n'y a-t-il pas "art" dans "artisanat" ?